Bisexualité, travestisme et transsexualité : de quelle sexualité parle-t-on ?

Ouvertures
Par Nicolas Zdanowicz, Carole Jassogne
Français

Thème : en clinique le nombre de jeunes qui se définissent comme bisexuels, comme travestis ou qui s’interrogent sur l’intérêt d’une intervention chirurgicale de réassignation de genre semble augmenter. Nous nous interrogeons tant sur la réalité épidémiologique de ce phénomène que sur la continuité de ces sexualités ainsi que sur la construction de l’identité sexuée. Méthode : Revue de la littérature sur Pubmed, Scopus, Cairn Info. Résultats : Même s’il y a un effet de mode LGBT qui augmenterait le nombre de bisexuels, travestis et transsexuels, le nombre d’hétérosexuels reste largement majoritaire. Il y a une continuité entre ces sexualités et, s’il existe des arguments pour parler d’une fragilité psychopathologique, rien ne prouve aujourd’hui un lien direct. Une sexualité bi, travesti et trans nait encore toujours d’une histoire originale. Ces sexualités sont plus qu’une déclaration, elles sont une façon de se construire qui change l’érotisation du corps. Si elles peuvent mener à « un plus d’amour », c’est au risque d’un manque de reconnaissance des différences entre femmes et hommes.

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