Dispositif de clinique indirecte concertée

D’un dispositif à l’autre
Lorsque la complexité des situations adolescentes exige la mise en œuvre d’une groupalité inter-institutionnelle novatrice
Par Nathalie Reymond-Babolat
Français

La santé, prise en compte dans sa globalité par l’OMS dès 1946[1], concerne les sphères somatique, psychique et sociale. Ainsi définie, elle se doit d’inclure les acteurs de chacun de ces champs. Afin de penser et d’organiser leurs liens, il a été mis en place des « réseaux de santé », dont les réseaux pour « adolescents en grande difficulté ». Ces réseaux ont initié un changement dans les institutions, non pas de leur pratique, mais de la façon de penser leur pratique : la penser reliée dans un maillage partenarial, la penser « en réseau ».
Cet article propose de contribuer à la réflexion sur les pratiques de travail « en réseau » à partir du champ théorique psychanalytique groupal du lien. Il viendra discuter, au travers de l’expérience du Dispositif de Clinique Indirecte Concertée Arpège, des modalités de liaison interinstitutionnelle à l’usage des professionnels et indirectement, des adolescents et de leur famille. Le cadre clinique des réunions dites « de coordination » proposé par l’équipe s’ajuste continuellement pour permettre à cet ensemble impliqué de se lier, de partager et de constituer pour le sujet un nouveau contenant psychique.

  • adolescence
  • complexité
  • réseau
  • groupalité
  • interculturalité
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