Vers d’autres doctorats entre mondes divergents

Déclinaisons de la souffrance
Par Jean-Luc Brackelaire
Français

Des thèses de doctorat entre des mondes divergents sont de belles occasions pour les doctorants et pour les équipes qui les accompagnent de s’ouvrir à d’autres modes d’élaboration de savoir et d’en inventer des formes nouvelles en adéquation avec l’altérité, l’interculturalité et le caractère inédit des phénomènes étudiés. Ces occasions d’ouverture et de création se heurtent néanmoins à de redoutables obstacles occasionnant plutôt fermeture et souffrance. De telles impasses, lorsqu’elles sont reconnues, élaborées et dépassées entre les acteurs engagés, peuvent déboucher sur de nouveaux chemins et, si on s’en instruit collectivement, frayer la route aux suivants et ouvrir l’avenir. Une chose est de tirer parti des difficultés affrontées sur un parcours de thèse pour aboutir tout de même à un résultat qui en vaut la peine. Autre chose est de tirer enseignement des obstacles rencontrés ensemble pour baliser autrement de futurs parcours possibles. Des points de souffrance qui hantent les traversées doctorales interculturelles deviennent des points de repères pour converger vers des formes plus ouvertes de construction de savoirs entre mondes divergents.

Mots-clés

  • doctorat
  • thèse
  • interculturel
  • souffrance
  • travail
  • construction de savoir
  • psychologie
  • clinique
  • epistémologie
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