Toute société demande à ses membres de rester sains, mais s’ils doivent aller mal, ils doivent l’exprimer sur un mode normalisé. Les conventions récentes étaient d’exprimer son mal-être et ses souffrances psychiques en se plaçant essentiellement dans le cadre de la « dépression ». Un nouveau cadre se profile et s’affirme : se déclarer en « burnout ». Ce terme qui couvrait au départ les états d’épuisement professionnels dans les professions d’aide s’est étendu y compris dans des situations non professionnelles puisque l’on parle aujourd’hui de burnout parental, maternel... Mais cette extension du terme recouvre des situations variées. Y a-t-il un facteur commun ? Y a-t-il plusieurs “burnout” ? Comment prendre en charge ces situations sans pathologiser ni banaliser ?