De la symbolisation primaire à la symbolisation secondaire

Penser la clinique 1993-2013
Plaidoyer pour un gradient spatio-temporel continu autour de la notion d'écart
Par Bernard Golse
Français

Après avoir resitué la question de l’absence et de la présence de l’objet au regard de la psychanalyse et de la théorie de l’attachement, l’auteur évoque ensuite les processus de symbolisation qui peuvent se faire soit en l’absence, soit en présence de l’objet, avant de présenter l’hypothèse d’un gradient spatio-temporel de symbolisation permettant de faire une place à la question de l’écart.
En effet, la question n’est pas seulement celle de la symbolisation de l’objet absent ou présent, mais aussi celle de sa symbolisation par le bébé en temps direct ou en temps différé, et parfois à distance, juste à ses côtés.
Que cet écart soit spatial (comme dans « la capacité d’être seul en présence de l’objet » décrite par D.W. Winnicott), temporel (comme dans les « boucles de retour » décrites par G. Haag), ou spatio-temporel, la symbolisation qui s’y trouve mise en jeu renvoie sans doute davantage à une identité de perception (« équation symbolique d’H. Segal) qu’à une identité de pensée au sens de la symbolisation secondaire.

Mots-clés

  • absence
  • bébé
  • objet
  • présence
  • symbolisation
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