La fonction de la violence dans un cas de psychose : trouble ou béquille ?
Psychisme et violence
Par Silvia LippiFrançais
Résumé
Nous avons tenté de montrer à travers l’analyse d’un cas de cure analytique, que les comportements violents de certains psychotiques ne sont pas seulement la conséquence d’une relation agressive et ravageante avec l’autre spéculaire (soi-même ou le prochain), antichambre d’un rapport de persécution avec le monde extérieur, mais une défense. Celle-ci n’a pas la solidité d’une suppléance symbolique, mais elle peut maintenir le sujet, pour un certain temps, dans une « hésitation structurelle », autrement dit, sur le seuil d’une structure clinique avérée, la paranoïa. La violence peut devenir une forme de « traitement » pour le psychotique, lorsque celui-ci arrive à la transformer, à en faire une béquille pour son existence.
Mots-clés
- Hainamoration
- corps
- affect
- imaginaire
- miroir
- moi
- ego
- nom