Chez les Moso, société matrilinéaire et matrilocale, société « sans père ni mari », on vit toute sa vie dans la maisonnée maternelle avec ses frères et ses sœurs, et donc aussi avec sa mère, ses tantes et ses oncles. L’étude de cette société est intéressante non seulement pour les formes très particulières que prennent les fonctions dites, chez nous, paternelles mais aussi pour la spécificité des interdits dits, chez nous, œdipiens. Quant aux sentiments comme l’amour, la jalousie et celui d’être père, le fonctionnement des Moso démontre combien ils sont influençables par la culture. Tout comme les comportements sexuels et éducatifs intra et extra-maisonnée.